Judo L'art japonais de Autodéfense - Info Judo
Par Jigoro Kano
Supposons que mon adversaire essaie de soulever mon corps, l'intention de me faire tomber. Si je lui résisterai, je serai terrassé, parce que ma force de résister ne suffit pas à son surmonter. Si, d'autre part, je le laisse et sans résistance, alors que ce faisant, le tirer, jeter mon corps volontairement sur le terrain, je peux le jeter très facilement.
Encore une fois mon adversaire me saisit par derrière. Je ne peux pas me libérer par la non-résistance et doivent le jeter, en utilisant la force de mon corps pour briser son emprise ou glisser vers le bas de manière oblique, me libérer et de libérer son emprise en même temps. Ces exemples servent à montrer que le principe de la non-résistance est pas applicable dans tous les cas.
Voici un homme, que ce soit debout ou encore le déplacement d'une jambe ou les jambes. Quand il se déplace, il me donne l'occasion de le jeter par un léger effort de ma part. Je vais d'abord vous montrer comment le jeter dans le cas où il fait un pas en avant avec deux pieds. Supposons qu'il avance sa jambe droite: je ne serai pas en mesure de le jeter si je pousse cette jambe de derrière, tant qu'il est encore sur le sol et son corps est supporté par sa jambe gauche. Mais si je le pousse (à l'arrière près du tendon d'Achille), tout comme son pied touche le sol, et au moment où le poids de son corps est en train d'être transféré à la jambe avant, un léger coup sera assez pour moi de le jeter. Et s'il fait un pas en arrière, un léger balayage appliqué sur sa jambe avant au bon moment me permettra de le jeter facilement.
Ensuite, je vais montrer comment je peux étouffer un adversaire. Ici aussi, il est conseillé de bouleverser son équilibre physique. Il existe de nombreuses possibilités de jeter un adversaire hors d'équilibre. L'un est quand il essaie de me frapper. S'il tire son bras droit et tente de frapper mon visage, puis, en évitant le coup de poing, je saisirai sa manche ou d'un bras près de l'articulation du coude avec la main gauche et tirez, juste au moment où il est un équilibre peu hors .
J'amener mon bras droit devant son cou et le pousser derrière avec ma main gauche près de la base de la colonne vertébrale, donc tout à fait bouleverser son équilibre. Je peux alors apporter ma main gauche et l'étouffer.
Ce sont toutes les illustrations du principe de l'efficacité maximale dans l'utilisation de l'esprit et du corps. Sur ce principe, l'ensemble du tissu de l'art et la science du judo est construit.
Une grande valeur de judo, comme la culture physique, est dans l'intérêt qui accompagne sa pratique. En judo chaque mouvement a un sens; et comme randori n'est pas la simple répétition d'un certain nombre de mouvements fixes, mais une innombrable combinaison de divers mouvements volontairement choisis par les joueurs pour répondre aux besoins de l'occasion, l'esprit dans lequel ces mouvements se font est tout à fait différent de celui des mouvements réalisé conformément à certaines règles arbitraires.
Encore une fois la variété des mouvements sans limites dans le judo, il convient pour le développement physique, et la variété des façons dont la formation est possible le rend apte à tout le monde, jeunes et vieux, robuste et faible. Le résultat d'une formation systématique en judo est non seulement de développer un corps solide et sain, mais aussi de créer dans un homme ou une femme un contrôle parfait sur l'esprit et le corps, et de faire lui prêt à répondre à toute situation d'urgence, que ce soit d'un accident ou d'une attaque. Bien que dans le judo, l'exercice est généralement entre deux personnes, et dans une pièce spécialement aménagée à cet effet, ces conditions ne sont pas toujours respectées. Elle peut être menée par les parties ou par une seule personne, et sur une aire de jeux ou dans une salle ordinaire.
Chacun admettra que l'un des moyens importants de l'amélioration de soi est de voir les succès et les échecs des autres, et il est par la salle de formation que l'on acquiert la capacité indispensable non seulement dans le judo, mais aussi dans la vie réelle. L'étape suivante consiste à trouver les moyens de battre un adversaire. Pour cela, les pouvoirs de l'imagination, du raisonnement et de jugement sont essentiels, et une formation adéquate en randori exige l'exercice de tous ces pouvoirs. En outre, comme l'étude de randori est l'étude de la relation entre deux partis concurrents, des centaines de précieuses leçons proviennent de lui. Pour le moment, je donnerai quelques exemples.
Encore une fois nous enseigner l'élève, quand il a recours à nos astuces pour vaincre son adversaire, d'employer seulement comme une grande partie de sa force qui est absolument nécessaire dans le but en question, le mettant en garde contre soit un sur ou sous l'effort d'énergie. Il n'y a pas quelques cas où les gens échouent dans ce qu'ils entreprennent tout simplement parce qu'ils vont trop loin.
Pour prendre un autre exemple: en randori nous enseignons l'élève, quand il fait face à un adversaire qui est follement excité, de marquer une victoire, et non en résistant directement avec force et principale, mais en jouant son adversaire jusqu'à ce que la colère se déploie. L'utilité de cette attitude dans les transactions quotidiennes avec les autres est patent: comme il est bien connu aucune quantité de raisonnement nous prévaloir lorsqu'ils sont confrontés à une personne si agitée pour avoir perdu son sang-froid; tout ce que nous devons faire dans ce cas est d'attendre jusqu'à ce que sa colère s'use.